Protection de la zone pavillonnaire

La Ville d’Aulnay-sous-Bois valorise son habitat en intensifiant son action en faveur de la préservation de l’habitat pavillonnaire et de la protection des bâtiments remarquables.

Des outils pour protéger l’habitat pavillonnaire

Aulnay dispose d’un patrimoine urbain de qualité. Sa préservation répond à des considérations esthétiques, mais aussi à des enjeux de cohérence urbaine et d’attractivité, tant pour les ménages que pour les acteurs économiques. La Ville a ainsi révisé son Plan Local d’Urbanisme en 2015 afin de protéger le caractère pavillonnaire et patrimonial d’Aulnay-sous-Bois. Aujourd’hui, 40% du territoire est classé en zone pavillonnaire.

Dans le cadre du futur Plan Local d'Urbanisme intercommunal (PLUi), il est prévu d'étendre le zonage pavillonnaire à des secteurs jusque-là classés en zone intermédiaire.

Par ailleurs, à cette occasion, une quinzaine de bâtiments supplémentaires vont être classés « remarquables », comme les tribunes du stade Vélodrome, le bel immeuble blanc rue Gaston-Chauvin, ou encore des demeures datant du XIXe siècle, avenue Coullemont. Il en résultera une protection étendue : pas question d’y faire n’importe quoi ! Ces constructions remarquables s’ajouteront à une liste déjà bien fournie : la bibliothèque Dumont, l’espace Gainville, le bâtiment des PTT et la villa qui accueille la Direction de l’éducation, le long du boulevard Gallieni...

Le parcours résidentiel est également renforcé à travers un équilibre de l’offre de logements et une participation aux parcours des ménages, une meilleure attractivité des programmes neufs par l’amélioration du cadre de vie, une dynamisation du tissu commercial et une montée en gamme du parc privé collectif aulnaysien.

Des constructions de caractère protégées

La Ville s’est engagée dans la préservation de bâtisses de caractère en luttant contre l’appétit des promoteurs immobiliers. Plusieurs éléments patrimoniaux remarquables ont fait l’objet d’une rénovation afin d’y implanter des services publics. D’autres ont été vendus à des particuliers qui se sont engagés à rénover ces bâtisses pour y habiter.

Au Vieux-Pays, la Ferme du Vieux-Pays accueille les services de la vie associative et de nombreuses manifestations festives, et la Villa Pascarel accueille le Créa – centre de création vocale et scénique d’Aulnay-sous-Bois. La Demeure Gainville accueille quant à elle la galerie d’exposition de l’École d’art Claude Monet et le Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay.

En centre-ville

La belle demeure du rond-point Henri Dunant a été vendue à des acquéreurs qui ont su la rénover en conservant ses principales caractéristiques extérieures. Deux autres bâtisses remarquables ont fait l’objet de la même rénovation par des particuliers sur le boulevard de l’Hôtel de Ville et sur le boulevard Félix Faure. Près de la gare, le Pavillon Dordain accueille quant à lui une annexe de l'Ecole d'Art Claude Monet. Acquise par la Ville en 2018, l’ancienne laiterie Garcelon accueillera en 2024 des salles pour les associations et en 2025 une nouvelle mairie annexe.

Les promoteurs mis à contribution pour développer les infrastructures

La taxe d’aménagement est due par tous les bénéficiaires d’un permis de construire ou d’aménager pour les constructions de plus de 5m2. Elle permet de faire contribuer les promoteurs et les constructeurs à l’effort d’équipement de la ville. Depuis 2021, la Ville met en place des taux différenciés selon les quartiers, avec des taux majorés entre 10 et 20% dans les secteurs en densification et un taux plafonné à 5% dans la zone pavillonnaire protégée pour ne pas pénaliser les projets des particuliers.

L’objectif est double : contrôler l’urbanisation en modérant l’appétit des promoteurs en termes de densité et les faire davantage participer aux coûts induits par les constructions (travaux de voirie ou de réseau, création d’équipements publics comme des écoles, etc.).